La transformation numérique touche toutes les entreprises. Elle modifie notre rapport à la technologie mais aussi notre façon de faire des affaires. Le développement rapide du modèle « As-a-Service » en est un exemple typique.
Dans bien des domaines, l’intérêt de la propriété décline à mesure que la technologie évolue. Le streaming a remplacé la collection de DVD. On préfère payer un loyer et profiter des dernières technologies plutôt que d’acquérir des équipements à obsolescence rapide. C’est dans cette logique de financement de l’usage que le leasing gagne chaque jour du terrain.
Que recouvre le concept « as-a-service » ?
Dans une économie dominée par la guerre des prix et l’érosion des marges, la plupart des entreprises doivent repenser leur business model pour survivre. Certaines entreprises l’ont bien compris et évoluent vers une logique économique plus qualitative, valorisant la solution plutôt que le produit.
« Nous ne vendons plus des lampes mais de la lumière », s’enthousiasme François Darsy, responsable marketing de Philips Lighting. « Nous proposons un service d’éclairage sous la forme d’un contrat de performance sur la réduction de la consommation d’énergie ou du taux de panne grâce un monitoring sur l’usage des bâtiments. Cela a complètement transformé notre modèle. Avant, nous envoyions nos produits chez nos clients en espérant leur en revendre très vite. Aujourd’hui, puisque le luminaire est à nous et qu’il faut qu’il fonctionne le plus longtemps possible, nous le fabriquons de façon plus modulaire afin qu’il soit facilement démontable et réparable ou le cas échéant, revalorisé dans une démarche circulaire. »
(Novethic)
Selon une étude d’Accenture, le marché évolue vers un modèle de prestations « aaS » plus flexible qui offre des services modulables, évolutifs et axés sur l’usage afin d’obtenir des résultats opérationnels qui répondent aux exigences des entreprises : augmentation des revenus et diminution des coûts.
Grâce à de nouvelles combinaisons de produits et de services, les entreprises peuvent innover plus rapidement et ainsi approfondir les relations avec leurs clients en leur offrant plus de valeur.
Impact du aaS sur les départements IT
La logique aaS a un impact considérable sur le fonctionnement des services informatiques qui doivent repenser leurs rôles et responsabilités au sein de l’entreprise.
Les services informatiques doivent se renouveler
Dans de nombreuses entreprises, le service informatique n’est plus considéré comme un rouage essentiel de la performance. Quelque 77 % des entreprises pensent que le service informatique n’a pas les compétences pour s’adapter à l’univers du « as-a-service ». Et 42 % estiment que le service informatique prend trop de temps pour déployer des solutions.
(Accenture)Contourner le service informatique est un risque
Dans les entreprises, les utilisateurs ont tendance à sous-estimer les difficultés et les risques (pas de retour svp, comme le paragraphe précédent, merci) liés à l’intégration de services de données. Le service informatique joue pourtant un rôle de modérateur, entre le déploiement de services et plateformes qui améliorent la productivité et la protection contre les risques de cloisonnement et les menaces liées à la sécurité.
(Accenture)
Le leasing : partenaire incontournable du « as-a-service »
En parallèle à l’évolution technologique des entreprises, les entreprises modifient leur approche du financement. Le leasing et la location évolutive séduisent de plus en plus. L’enjeu n’est plus de planifier et faire approuver un investissement mais de définir et assurer les besoins réels en équipements et services.
Le leasing est parfaitement en phase avec ce changement de cap : la finalité n’est plus de posséder des serveurs ou des ordinateurs mais d’en financer l’usage. En effet, pourquoi acheter des équipements qui deviendront rapidement obsolètes ? Mieux vaut s’assurer un accès constant aux meilleures technologies du moment. Posséder le PC le plus puissant n’est plus une finalité, accéder à ses performances oui !
En route vers l’économie circulaire
De l’économie de l’usage à l’économie circulaire, le pas est vite franchi. L’optimisation de l’usage pose invariablement la question de la durée de vie des équipements, de la facilité de réparation ou de la gestion des ressources en fin de vie.
Dans le cas d’une location évolutive, le partenaire financier qui reste propriétaire du matériel loué, assume la responsabilité de cette optimisation du cycle de vie des actifs loués.
- Il permet à l’entreprise d’entretenir son équipement en bon père de famille.
- Il se charge de la reprise en fin de vie des actifs loués, ou même en cours de contrat.
- Il veille à une utilisation optimale du matériel pendant et après le contrat de location.
- Il ne met les biens hors d’usage que si aucune seconde vie n’est possible.
Il veille à un recyclage écologique et responsable.
Au-delà de l’offre de financement concurrentielle, la valeur ajoutée d’un partenaire financier réside aussi dans la flexibilité et la globalité de son approche et sa capacité à gérer la fin de vie des actifs.